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Historique de Pegase
Les principales étapes de développement du modèle Pegase ont été les suivantes :
La genèse de Pegase
Un projet de détermination de la qualité de l’eau a été initié fin des années 1980 par 3 universités belges francophones
(ULG-CEME, pour la partie modélisation, FUNDP-URBO, pour la problématique de l’eutrophisation
et de la production primaire, et ULB-STEP pour la problématique de l’estimation des rejets urbains et industriels).
Le modèle Pegase a été imaginé dans le cadre de la partie "modélisation" de ce projet.
L’ULG-CEME (et maintenant l’Aquapôle de l’ULiège)
a continué le développement du modèle jusqu’à nos jours.
Les Premiers développements
La première version de Pegase a été développée entre les années 1988 et 1991 avec l’aide de la
DGRNE (Direction Générale des Ressources Naturelles et de l’Environnement, Service Public de Wallonie, Belgique)
pour modéliser le territoire de la Région Wallonne. Cette version stationnaire utilisait comme données d’entrée des
données cartographiques numérisées diverses. Etant donné les besoins en temps de calcul, cette première version de
Pegase a été développée initialement sur des mainframe d’IBM, puis sur des stations de
travail Unix (IBM RS 6000).
Les premiers partenaires étrangers et l’utilisation directe par les opérateurs
Entre 1993 et 1995, à l’initiative entre autres de l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse (AERM), une deuxième version de
Pegase a été développée. La principale différence entre ces deux versions est l’utilisation
d’un système d’informations géographiques (Arc-Info, ESRI) pour traiter les données d’entrée cartographiques et présenter les résultats.
Pegase devenait donc imbriqué en amont et en aval avec un SIG. Il en résultait une
amélioration importante de l’automatisation et du contrôle de la
construction des bases de données et des pré ou post traitements sur les données.
Vers les années 1994-1995, les administrations utilisant le modèle et les résultats de Pegase (DGRNE et AERM)
ont émis le souhait d’effectuer elles même les simulations, sur une station de travail dédiée. Dans ce but,
une interface semi-graphique permettant une utilisation plus aisée a été développée (version 3).
C’est dans ces années (1994-1996) qu’à été créée la première application transfrontalière de Pegase :
dans le cadre d’un programme européen LIFE, une application a été réalisée sur l’entièreté du bassin de
l’Escaut avec l’aide de la VMM (Belgique, Flandre), de la DGRNE (Belgique, Wallonie) et de l’Agence de
l’Eau Artois-Picardie (France).
Le non-stationnaire
Fin des années 1990, les performances des stations de travail sont devenues telles qu’une utilisation de Pegase
en mode non stationnaire a été rendue possible. La version 4 de Pegase permet donc de réaliser des simulations
pluri-annuelles avec sortie des résultats moyens journaliers sur des bassins de plusieurs dizaines de milliers de km2. Elle a
fortement évolué au cours des années 2000 :
- augmentation des capacités : actuellement, le plus grand domaine simulé (la Loire) comporte plus de 6 000 rivières
pour un linéaire simulé de plus de 50 000 km sur un bassin-versant de l’ordre de 150 000 km2
- possibilité pour les administrations d’utiliser le modèle à distance
- incorporation de nouveaux processus : micropolluants, phytoplancton multiespèces, phytobenthos, calcul des bilans, …
- améliorations des sorties du modèle : graphes, bilans, exports, indices de qualité, …
- simulations intégrées avec d’autres modèles (entre autres dans le cadre du programme PIRENE) de type hydrologique, hydraulique et hydrogéologique.
Sous Windows
En 2008, il est apparu que les PC sous Windows avaient rattrapé les puissances de calcul des stations de travail,
ce qui a permis le développement d’une version 5 de Pegase, sous windows avec une interface graphique conviviale.
Cette importante migration —vers un caractère Opérationnel— s’est faite en 4 ans avec le support des utilisateurs de
Pegase dans le cadre du programme de recherches Pegase Opera. Elle a abouti à la création d’une véritable suite
logicielle : PegOpera.
Cette migration s’inscrit également dans le contexte structurant de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau.
Elle vise donc également à rendre le logiciel plus à même de rencontrer les désidératas des Administrations
relativement aux contraintes qu’elles ont à remplir afin de se conformer aux exigences de la DCE 2000/60.
PegOpera
À partir de 2012, avec la livraison de la version 5.1 (première version stable) de PegOpera,
le modèle Pegase est complètement intégré dans la suite logicielle PegOpera.
L'historique de Pegase continue ici, sous le nom PegOpera.
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